Avec MySQL comme avec les autres SGBDr, la façon la plus portable de sauvegarder ses données est d'en extraire des fichiers sql susceptibles de servir à reconstruire la base et y replacer ses données ce qui s'appelle en anglais un « dump ».
MySQL propose un script du nom de mysqldump qui fait ça très bien. Il produit des fichiers texte qui contiennent des instructions sql. Ces fichiers se compressent très bien, et comme les bases sont souvent grandes, les utilitaires comme gzip sont très utiles pour gagner de l'espace disque.
Le problème commence lorsqu'on envisage des sauvegardes incrémentales. Avec les utilitaires comme rsnapshot qui utilise rsync et les liens en dur, seuls les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde sont sauvegardés. On économise ainsi de l'espace disque et de la bande passante. Mais les fichiers de dump sont à chaque fois nouveaux, car même si leur contenu n'a pas changé, le fichier lui est nouveau. Du coup rsync le télécharge. Et si vous faites un dump des bases de votres serveur MySQL toutes les quatre heures vous allez télécharger six fois par jour la même chose si vos bases reçoivent rarement des modifications.
Dans certains cas les droits Unix classiques présentent des limitations. Ces limitations ont conduit à la création d'un système de droits beaucoup plus fin : les ACLs.
Les ACLs (Access Control Lists = Listes de Contrôle d'Accès) permettent de gérer les autorisations d'accès à un fichier de façon beaucoup plus fine qu'avec les mécanismes Unix traditionnels.
Note de novembre 2017
Cet article est un peu ancien, actuellement les ACLs sont activés par défaut sur les distribution GNU/Linux les plus courantes. La première partie sur l'installation et la configuration est donc là davantage pour mémoire. Par contre la sauvegarde manuelle des ACLs sur des sytèmes de fichier type FAT garde son actualité, ainsi que la partie sur l'utilisation des ACLs.